Le 2 mars 2016, Berta Cáceres a été assassinée dans le but de la faire taire, d’en finir avec son leadership dans la mobilisation communautaire et d’ainsi anéantir le projet politique et la lutte d’un peuple pour la défense de son territoire; ses assassins ne visaient pas seulement à éliminer Berta, mais aussi l’organisation avec laquelle elle militait depuis plus de 20 ans, le COPINH (Conseil civique d’organisations autochtones et populaires du Honduras). Cependant, ce crime n’est pas parvenu à mettre un terme au mouvement de lutte. Berta Cáceres et l’héritage de son engagement, de sa résistance et de la clarté de sa vision demeurent bien vivants chez les peuples à travers la planète qui font face aux menaces du capitalisme sauvage, du patriarcat et de ce système de pillage, raciste et colonial.