Un constat unanime se dessine depuis plusieurs mois : la loi en vigueur pour encadrer les locations à court terme est un échec. La ministre Julie Boulet elle-même le reconnaît. Pas moins de 95 % des transactions de location à court terme conclues au Québec contreviennent à sa loi. La démonstration des problèmes liés à l’absence d’encadrement efficace des plateformes de location en ligne a été amplement faite. On ne compte plus les cas de nuisance extrême, de prolifération de punaises de lit, d’éviction de locataires, de conversion en hôtels illégaux, de hausse des loyers et de perte de valeur des propriétés. Les intentions de la ministre rejoignent de très près les propositions défendues par Amir Khadir depuis des mois. Cependant, la ministre semble accorder davantage d’importance à l’équité entre les acteurs de l’industrie touristique qu’au sort des résidants. Il y a urgence d’agir et Mme Boulet doit joindre la parole aux actes sans plus attendre.
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