Justine Lalande commente l’acte de vandalisme contre Tesla à Montréal


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Des activistes ont aspergé de peinture l’extérieur de l’immeuble d’un concessionnaire Tesla à Montréal mercredi, dans un contexte où les méfaits contre des biens portant le logo de la société de voitures électriques d’Elon Musk se multiplient. Le message des groupes militants comme Last Generation « met beaucoup l’accent sur les inégalités socioéconomiques, les inégalités environnementales et avec une critique plus élargie du pouvoir des élites économiques dans la crise climatique », analyse la chargée de cours Justine Lalande dans Le Devoir. Ces « gestes de désobéissance civile sont des actes symboliques qui partent de la colère de citoyens qui ont peu de leviers d’action » et « c’est un mouvement qui va probablement prendre de l’ampleur », selon celle dont les travaux de recherche portent principalement sur la transition écologique et l’acceptabilité sociale. Les propriétaires de véhicules Tesla et les concessionnaires se retrouvent, malgré eux, « pris au milieu de cette crise-là » et sont devenus « des victimes collatérales », estime-t-elle.