Le syndicat des professeurs de l’UQAM s’oppose au projet d’Hydro-Québec dans le Quartier latin


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Le syndicat des professeurs de l’UQAM (SPUQ) s’oppose au projet d’Hydro-Québec de planter à proximité de la Grande Bibliothèque un mégaposte de transformation électrique de 315 000 volts. Une résolution à cet effet a été adoptée à l’unanimité. « Les professeurs se sentent tout naturellement concernés », explique au Devoir Catherine Gosselin, secrétaire générale du syndicat. « Nous pensons que dès que les étudiants seront mieux informés de cette situation, ils vont se mobiliser eux aussi. » Pour le syndicat, ce projet, tel qu’il est mené, va contre les intérêts du quartier et de la communauté universitaire qui est en son cœur. Pour le syndicat des professeurs, l’implication et la participation de l’UQAM dans un projet de relance et de revitalisation du Quartier latin doivent se fonder sur les liens entre les arts, la société et l’éducation, auxquels le quartier doit son identité. Or, ce rapport à l’espace du quartier est contrecarré par le projet d’Hydro-Québec, estime le SPUQ, qui regroupe près de 1200 professeurs répartis dans 40 départements et écoles.