Au tournant des années 1980, les sociétés occidentales ont connu une transformation idéologique majeure. On assiste alors à la montée de l’hypercapitalisme, une idéologie qui aura des effets sur le rôle de l’État dans la société, l’accès et le fonctionnement des services à la population, la politique budgétaire, la politique monétaire, la répartition de la richesse et les lois, entre autres choses. Une nouvelle approche s’impose dès lors progressivement au sein des administrations publiques des pays anglo-saxons qu’on qualifiera à l’époque de « nouvelle gestion publique » (NGP). Une publication de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques.
Fiche no 1. La nouvelle gestion publique : Dans les années 1990, ce sont tous les pays de l’OCDE qui seront affectés d’une façon ou d’une autre par la NGP, toujours en vogue. Or, après 50 ans de mise à l’épreuve, les échecs s’accumulent. Cette fiche revient sur les principes phares de la NGP et expose ses effets sur les travailleurs et les travailleuses ainsi que sur les services à la population. Fiche no 2. La production lean : Au fur et à mesure qu’elle faisait la fortune de firmes de consultation engagées par les administrations publiques, la méthode lean est devenue un outil de réduction des dépenses publiques qui s’inscrit dans la foulée de la nouvelle gestion publique (NGP). Après plus de 30 ans, sa portée est bien documentée par la recherche. Nous verrons dans cette fiche que ces transformations ont nui à la qualité des services offerts à la population, dégradé les conditions de travail du personnel et mené à du gaspillage de ressources.
• Autre publication de l’IRIS : Quand le Québec se replie : retour sur « l’affaire Haroun Bouazzi ».