C’est sans pouvoir compter sur des briseurs de grève que Renaud-Bray a tenté d’ouvrir ses magasins vendredi, alors que les employé-es ont déclenché une grève générale illimitée. Dans une décision rendue jeudi, le Tribunal administratif du travail accueille la plainte déposée par la CSN et constate que Renaud-Bray a enfreint l’article 109.1 du Code du travaillors des dernières journées de grève. Le tribunal ordonne à Renaud-Bray de ne plus recourir à des briseurs de grève advenant un nouveau débrayage. Ce qui est le cas depuis vendredi : après avoir lancé un ultimatum à l’employeur mardi, le syndicat représentant les 60 employé-es des succursales de Laurier Québec et des Galeries de la Capitale a appris de la conciliatrice affectée au dossier que Renaud-Bray n’avait pas d’autre proposition de négociation à faire, provoquant ainsi le déclenchement de la grève. « On négocie depuis un an et tout ce que Renaud-Bray nous propose, c’est de maintenir un plafond salarial à peine plus élevé que le salaire minimum », déplore Isabelle Nadeau, porte-parole du syndicat.
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