Je tiens à saluer la nomination de Pauline Marois à titre de chancelière de l’Université pour un premier mandat de cinq ans. Mme Marois, une femme d’exception, a à cœur les conditions des femmes et une ouverture certaine aux plus précaires. Près de la moitié des membres du SPPEUQAM sont des femmes et nous sommes majoritairement des précaires. Si elle ne renie pas ses valeurs profondes elle devrait être une alliée pour les personnes chargées de cours. Et Mme Marois peut commencer dès maintenant en s’adressant au recteur pour qu’il s’assure que son comité de négociation de l’enseignement en ligne reconnaisse et rémunère le travail additionnel qu’exige l’adaptation des cours en ligne; établisse des balises au développement des cours en ligne pour qu’il ne se fasse pas au détriment des cours en présence; et qu’il s’assure que les groupes-cours demeurent à taille humaine. Le recteur a écrit jeudi : «Comme toutes les parties, je souhaite ardemment une solution négociée. Nous sommes engagés avec nos partenaires syndicaux dans un processus de conciliation qui suit son cours. J’ai confiance qu’il nous permettra d’en arriver prochainement à un règlement négocié.» Je pourrais être d’accord avec lui si le comité de négo patronal faisait preuve d’ouverture sur les trois enjeux cités précédemment.
Mme Marois, la balle est déjà dans votre camp et vous pouvez faire en sorte que les personnes chargées de cours n’exercent pas le mandat de grève qu’elles se donneront le 2 décembre et préserver ainsi la paix sociale à L’UQAM.
Bonne lecture,
Richard Bousquet
Vice-président à l’info du SPPEUQAM