Alors que l’absentéisme est en hausse au cégep, les étudiants réclament l’abandon de toutes les sanctions liées aux retards et aux absences dans le réseau collégial. De leur côté, les enseignants craignent les abus depuis que Québec a demandé de ne plus exiger de billet médical pour une absence de moins de cinq jours. Les cégépiens sont de plus en plus nombreux à s’absenter de leurs cours, admet Antoine Dervieux, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ). De son côté, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) n’a pas pris formellement position concernant les mesures punitives reliées à l’absentéisme, mais réitère que la place d’un étudiant, c’est en classe. «Ça fait partie du travail d’étudiant d’être présent à ses cours», affirme son vice-président, Yves de Repentigny, au Journal de Montréal. La directive du gouvernement Legault émise ce printemps pourrait ouvrir la porte à des abus, craint la FNEEQ-CSN.