Itinérance : « le communautaire ne peut pas être seul au front », s’indigne le RAPSIM


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Le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) appelle les divers ordres de gouvernement à « cesser de se lancer la balle » et à « poser des actions concrètes » pour les personnes vulnérables à l’approche de l’hiver, rapporte Radio-Canada. Au RAPSIM, Maryane Daigle est responsable du dossier revenu et pauvreté, itinérance des femmes et des personnes LGBTQ+. Mardi, elle s’est désolée de la «triste tradition» consistant à faire se déplacer les médias à l’approche de l’hiver pour faire entendre la voix des organismes communautaires qui sont «alarmés par le manque de places pour les personnes en situation d’itinérance». Il n’y a pas assez d’endroits où l’on offre «chaleur, sécurité et un tout petit peu de réconfort» à cette population vulnérable, dénonce Mme Daigle. Ces gens font face à «de l’hostilité dans l’espace public» et on empêche les personnes en situation d’itinérance de se réchauffer dans les stations de métro, dans les entrées des commerces ou dans les centres commerciaux.

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