Longtemps considérées et pratiquées comme des « sciences de l’Homme », les sciences aujourd’hui dites « humaines » sont aussi celles qui ont été les plus investies par les femmes et qui ont servi de point d’ancrage au développement des études féministes au cours du 20e siècle. C’est précisément ce lieu d’origine de la réflexion académique sur le genre que ce colloque propose d’interroger. Il voudrait plus précisément questionner l’évolution des rapports entre les hommes et les femmes dans les différentes disciplines qui composent les sciences humaines et sociales. La date limite pour les propositions est le 13 décembre.