Alors que des doutes font de l’ombre sur les projets controversés de dirigeables de Flying Whales en France, Hydro-Québec reconnaît avoir besoin de temps encore pour valider plusieurs éléments avant de pouvoir les utiliser sur notre vaste territoire, a appris Le Journal de Montréal. Promesses gonflées, obstacles techniques, risques environnementaux… une enquête de Radio France a levé le voile ces derniers mois sur la société française Flying Whales, qui a obtenu 75 M$ de fonds publics du gouvernement Legault. «Le gouvernement a fait erreur. L’expression appropriée en anglais serait to throw good money after bad», estime Steven Ambler, chargé de cours en Économie, qui enseigne l’investissement et le risque à la maîtrise et au doctorat à l’UQAM. «Je crois que les problèmes techniques et surtout le prix de l’hélium sont assez déterminants. S’il y avait vraiment de bonnes chances que ce soit rentable, les fonds publics n’auraient pas été nécessaires», analyse-t-il.