Plus il y a d’arbres et de parcs dans un quartier, moins les adolescents commettent des actes de violence amoureuse, révèle une étude de l’UQAM. «C’est particulièrement le cas chez les garçons, qui ont une meilleure santé mentale et semblent moins agressifs lorsqu’ils sont exposés à la végétation», explique le chargé de cours et géographe Paul Rodrigues, chercheur postdoctoral à l’Institut national de la recherche scientifique, dans une entrevue au Journal de Montréal. Dans le cadre de sa thèse de doctorat déposée l’an dernier, le chercheur a voulu savoir ce qui, dans un quartier, favorisait la perpétration d’actes violents dans un contexte amoureux. En plus des espaces verts, le chercheur a tenu compte d’éléments comme la présence d’organismes communautaires, le nombre de points de vente d’alcool, les circuits piétonniers, etc.