Des programmes courts en enseignement promus par Québec sans analyse sérieuse


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De récentes formations accélérées en enseignement promues par Québec, qui assume pour des millions de dollars les droits de scolarité de ses étudiants, gagnent en popularité. Elles n’ont pourtant fait l’objet d’aucune étude sérieuse dans la province, a constaté Le Devoir. Ce qui préoccupe plusieurs experts. Depuis l’an dernier, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a évoqué à maintes reprises l’importance, selon lui, de miser sur la création de diplômes d’études supérieures spécialisées (DESS) visant à former des enseignants rapidement. Ces programmes, qui ont principalement vu le jour dans la dernière année à la TELUQ et à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), permettent à des étudiants détenant un baccalauréat et travaillant déjà dans un centre de services scolaire (CSS) de suivre une formation de 30 crédits qui leur ouvre la voie vers l’obtention du brevet d’enseignement.

• Les étudiants à la maîtrise qualifiante en enseignement sont à bout de souffle.