Insatisfaits de l’absence d’avancées dans leur négociation avec Amazon, les employé-es de l’entrepôt DXT4, à Laval, ont déclenché ce matin des moyens de pression. C’est à l’unanimité qu’ils ont obtenu un tel mandat au terme d’une série d’assemblées générales tenues cette semaine. Après trois mois de négociation, aucune clause de convention n’a pu être conclue : l’employeur refuse chaque texte qui lui est soumis, y compris les définitions les plus anodines, déplore le syndicat. Les employé-es sont par ailleurs outrés de ne pas avoir reçu les augmentations salariales annuelles accordées au personnel des autres entrepôts d’Amazon dans la région de Montréal. Alors qu’ils ont droit, depuis le 29 septembre dernier, à une augmentation de 1,50 $ l’heure, la direction de l’entrepôt DXT4 de Laval – le seul à être syndiqué au Canada – se drape de la négociation actuelle pour expliquer un tel refus.