La crise du logement se vit à l’année partout au Québec et elle est dramatique pour un nombre grandissant de locataires. La Journée mondiale de l’habitat, célébrée par les Nations unies chaque premier lundi d’octobre, est l’occasion de réfléchir aux moyens à prendre par les gouvernements pour mettre en œuvre progressivement le droit à un logement adéquat. Au lendemain du 1er septembre 2024, il y avait autant de ménages locataires du Québec sans bail ou en recherche de logement suivis activement par un service d’aide d’urgence qu’au lendemain du 1er juillet. En parallèle, l’itinérance visible et invisible continue d’augmenter. Des campements s’érigent un peu partout et les ressources ne parviennent pas à répondre à la demande. Des milliers de ménages locataires sont cantonnés dans un logement inabordable ou inadéquat, dans l’indifférence générale. Un texte de Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU, publié dans La Presse.
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