La Confédération des syndicats nationaux (CSN) déplore que le gouvernement fasse de l’acharnement judiciaire sur les demandeuses d’asile en poursuivant sa cause jusqu’en Cour suprême pour leur restreindre l’accès au réseau des services de garde éducatifs à l’enfance. Encore une fois, ce sont les femmes et leur famille qui en feront les frais. « Il manque effectivement de places dans le réseau des services de garde éducatifs à l’enfance. On sonne l’alarme depuis longtemps. Les solutions sont pourtant connues. Et s’acharner sur les demandeuses d’asile n’en fait pas partie. Ce que ça prend, c’est plus de places dans les centres de la petite enfance (CPE) et dans les services de garde éducatifs en milieu familial », explique Caroline Senneville, présidente de la CSN.
• Négociations dans les CPE : La CSN se dit « à mille lieues de s’entendre » avec Québec.
• Garderie en milieu familial : Mandat d’ouvrir plus tard jusqu’à un jour de grève.