Les projets miniers, c’est bien connu, soulèvent souvent une forte résistance populaire à cause de leurs impacts sur l’environnement. Mais quand une nouvelle mine contribue à la transition énergétique en produisant des minéraux essentiels pour faire des batteries de voitures électriques ou des panneaux solaires, cela doit bien améliorer son acceptabilité sociale, non ? En principe, c’est ce à quoi s’attendaient les auteurs de plusieurs projets de recherche présentés mardi au congrès de l’ACFAS (Association francophone pour le savoir). Mais ça n’est pas ce qu’ils ont observé. Quand on est sur le terrain et qu’on parle à des gens qui vont vivre le projet dans leur cour, là [l’aspect «vert» d’un projet minier] ne joue plus tellement», a dit au journal Le Soleil la doctorante et chargée de cours de l’UQAM Justine Lalande, qui a présenté un des projets de recherche à l’ACFAS.