Le président vénézuélien, Nicolás Maduro, qui dirige le pays d’une main de fer depuis 2013, sollicitera un nouveau mandat à la fin du mois de juillet. Les principaux partis de l’opposition font front commun et promettent, ce faisant, de transformer le scrutin en exercice à haut risque pour le politicien, même s’il a les rênes du pouvoir bien en main. Le chargé de cours Ricardo Penafiel, spécialiste de l’Amérique latine, note, dans un texte de La Presse, qu’on ne peut exclure non plus la possibilité que le régime reconnaisse le résultat des urnes s’il est négatif pour Nicolás Maduro. L’opposition, dit-il, avait remporté les élections législatives de 2015, ce qui suggère que le processus électoral ne peut être réduit à un simple exercice de façade.