Notre fédération nationale, la FNEEQ-CSN, qui regroupe la majorité des enseignantes et des enseignants précaires universitaires du Québec, dont le Syndicat des tuteurs et tutrices de la télé-université-STTTU, s’oppose à toute utilisation de l’intelligence artificielle «pour remplacer l’humain», ce qui est le cas ici, puisque les robots interviennent dans un contexte de relation pédagogique » peut-on lire dans un article signé Daphnée Dion-Viens, paru le 26 février dans Le Journal de Québec.
« Même si l’intelligence artificielle n’a pas fait disparaître les tuteurs dans ces cours, cette expérimentation fait craindre le pire pour l’avenir dans un contexte de « manque flagrant de financement et de grande compétition entre les universités », affirme sa présidente, Caroline Quesnel. « C’est le loup dans la bergerie », lance-t-elle, estimant qu’il s’agit d’une « bataille importante » à livrer. Le son de cloche est le même du côté du Syndicat des tuteurs et des tutrices de la Téluq. « C’est une boîte de Pandore. On n’est pas contre le changement et l’utilisation des outils technologiques, mais pas au détriment de l’humain et de la qualité des diplômes », affirme sa présidente, Nathalie Ebnoether.
Pour explorer les méandres de l’intelligence artificielle en enseignement, et dans la vie, on lit la Chronique 99 du comité école et société de la FNEEQ – L’IA à la Téluq: une atteinte directe à la profession enseignante.