Le Devoir a publié le 15 janvier dernier, dans sa section Idées, un intéressant texte de Martin Lacasse, qui est impliqué dans le milieu de l’Éducation depuis plusieurs années; si vous pouvez accéder à ce texte dans Le Devoir, c’est par ici, sinon, nous en citons un bon extrait : « Cette grève en éducation fut une révélation. Tout d’abord en montrant que le gouvernement n’avait pas de plan précis pour mener des négociations fructueuses. Offrir moins de 10 % d’augmentation sur cinq ans était ridicule comme entrée en matière. Pour reprendre une célèbre expression née de la pandémie, le gouvernement a construit l’avion de la négociation en plein vol! Ce manque de considération a fait pencher la population du côté des intervenants en éducation.
« Une autre révélation a été le manque de vision à long terme de ce que devrait être l’enseignement au Québec. Un plan de communication pour valoriser la profession enseignante et les autres professions connexes paraît pourtant essentiel. Le plan Drainville est un « pansement temporaire ». Pour guérir la plaie, il faudra rendre plus attrayantes les professions en éducation, repenser l’horaire de l’école pour y aménager une période de récupération intégrée de 30 minutes quotidiennement (sous la supervision de l’enseignant et d’une aide pédagogique ou d’un stagiaire ou d’un résident en éducation). »