La plus grande commission scolaire du Québec défie le gouvernement Legault en repoussant d’un an et demi l’application de la Loi sur la laïcité qui interdit le port de signes religieux par les enseignants et les directions d’école.
Opposée à cette loi « impossible à gérer », la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a résolu mercredi soir de lancer une série de consultations qui reporteront l’application de la loi à l’automne 2020. Les commissaires ont décidé de consulter les conseils d’établissement des 191 écoles de la commission scolaire, le comité de parents, le comité sur les services aux élèves en difficulté, les syndicats et les associations de cadres sur les façons de mettre en oeuvre la loi.
La CSDM se défend de prôner la désobéissance civile, comme le font les deux commissions scolaires anglophones de l’île de Montréal, mais refuse de faire respecter la loi à la rentrée de l’automne prochain.
« Le premier ministre pensait qu’il allait clore le débat, moi je pense qu’il fait juste ouvrir un débat social très présent dans nos milieux montréalais », a dit Catherine Harel Bourdon, présidente de la CSDM, en marge du conseil des commissaires tenu mercredi soir.
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