Les syndiqués de la Société québécoise du cannabis de la succursale de Rosemont-Petite-Patrie, à Montréal, viennent de se doter d’un mandat de grève – le premier qui touche la SQDC depuis qu’elle a été créée.
Ces 21 travailleurs sont membres du syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC) qui est affilié à la FTQ. Et le mandat de grève générale et illimitée a été voté à l’unanimité.
Les salaires sont au coeur du litige. Le salaire d’embauche est de 14 $ l’heure à la SQDC.
Au cours d’une entrevue avec La Presse canadienne, mardi, le président du conseil provincial des TUAC-FTQ, Antonio Filato, a déploré le fait que les conditions de travail des employés de la SQDC soient comparées à celles qui prévalent dans le commerce de détail. Or, ces travailleurs ne vendent pas un produit comme un autre; ils ont aussi une mission sociale reliée à la santé-sécurité du public, a-t-il fait valoir.
De plus, il dit ne pas comprendre que la rémunération des dirigeants de la SQDC soit comparée à celle des dirigeants de la SAQ ou d’autres sociétés d’État, alors que ce n’est pas le cas pour les employés de la SQDC. «Pour les dirigeants, ils comparent les salaires aux sociétés d’État, mais pour les salariés, on va les comparer à d’autres domaines», comme le commerce de détail, où les salaires sont bien moindres, s’insurge M. Filato.
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