On assiste dernièrement à une véritable prolifération d’œuvres musicales ouvertement féministes. Laurence Nerbonne souffle sur les braises de #MoiAussi avec Feu, et Hanorah, notamment, s’impose comme une porte-parole des survivantes d’agressions sexuelles sur son EP For the Good Guys and the Bad Guys. Les exemples très récents et locaux se multiplient. Faut-il y voir un signe des temps?
Si l’actrice américaine Alyssa Milano a balayé la twittosphère et lancé le mouvement #MeToo, c’est pourtant à Tarana Burke, une militante féministe de Harlem, que revient la maternité de cette expression datant de 2006, mais véritablement consacrée dans la foulée de l’affaire Weinstein. Initié par des femmes financièrement privilégiées, des actrices d’Hollywood pour la plupart, ce phénomène viral s’enracine dans le monde du spectacle. Par la force des choses, ces mots et ces idées allaient éventuellement être repris par d’autres artistes. Depuis octobre 2017, la parole se libère, notre monde change. Si bien que le féminisme se conjugue de plus en plus avec les mélodies accrocheuses et entraînantes de la musique populaire, avec les créations de ces auteures-compositrices-interprètes qui aspirent au succès commercial.
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