Avec les inondations qui ont frappé plusieurs municipalités du Québec ce printemps émerge à nouveau la question de l’aménagement du territoire. Doit-on encore construire à proximité des cours d’eau? Y a-t-il lieu de s’inquiéter sur la Rive-Sud? À Longueuil, on se pose entre autres la question si le projet de centre-ville autour de la Place Charles-Le Moyne restera-t-il au sec? Selon les experts, il semble bien que oui.
Lorsqu’il est question d’aménagement du territoire dans des zones jugées à risque d’être inondées, les précautions sont de mises, avise la chargée de cours au Département de géographie de l’Université du Québec à Montréal Ursule Boyer-Villemaire. Cette dernière s’est penchée sur l’évolution des risques associés aux changements climatiques.
«De plus en plus, c’est le « vivre avec » qui s’avère une situation plus résiliente, décrit-elle. Il faut faire place à l’eau: si elle déborde, il faut qu’elle ne fasse pas trop de dommages et ne tue personne.»
Éviter les logements au sous-sol ou au rez-de-chaussée et privilégier par exemple des garages ou des espaces publics, pour lesquels les dommages seraient moindres, en est un exemple.
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