Des collègues professeurs de l’Université Laval ont remis à l’ordre du jour médiatique, le 1er février dernier, la crainte des universitaires face à la perte progressive des libertés académiques dans les institutions d’enseignement supérieur.
La lettre, signée par plus de 450 professeures, chargées de cours et étudiants, dénonce la « managérialisation » des cégeps et des universités, qui porterait atteinte à la collégialité et aux libertés historiques dont jouissent les chercheurs et les acteurs des universités, celles notamment de critiquer … l’ordre établi, de faire valoir tous les points de vue critiques de la recherche et sur la société, de s’exprimer librement sur les institutions du savoir, de critiquer ouvertement des « partenariats » pouvant être nuisibles, de participer de manière collégiale aux décisions qui sont prises par les départements et les universités.
Les questions sous-jacentes à ce débat sont importantes. Par exemple, les universités sont-elles des employeurs comme les autres? Des employeurs envers qui nous avons une obligation de loyauté et avec qui nous ne pouvons pas diverger d’opinions publiquement? Des employeurs qui peuvent unilatéralement décider ce qui est bon pour l’institution et imposer leur vision? Des employeurs qui peuvent congédier des professeurs ou des chargés de cours parce qu’ils ont émis une opinion contraire ou ont fait connaître un enjeu délicat mais important pour la société?
Assurément, non. Mais si la réponse semble simple, la réalité elle, est beaucoup plus complexe.
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