En cette journée du 22 novembre, la FNEEQ marque la 18e édition de la Journée nationale des chargées et chargés de cours.
Cette journée, qui souhaite mettre en lumière et souligner l’apport de cette catégorie d’emploi pourtant précaire à l’université, n’est pas tant un moment de célébration que l’occasion de se questionner sur le peu de reconnaissance que ces personnes reçoivent.
Mépris, dénigrement, conditions d’emploi difficiles, taux incroyablement élevés de problématiques psychologiques, le portrait est plutôt glauque.
Pourtant, l’expertise à partager, la passion de développer des connaissances et de les enseigner, véritables vocations qui animent les chargées et chargés de cours, continuent de faire que, année après année, ces personnes peuplent et dynamisent l’Université malgré les contraintes.
À quand le jour où la Journée nationale des chargées et chargés de cours ne sera plus simplement soulignée sous le ciel gris et glacial de novembre, mais fera plutôt partie d’une philosophie institutionnelle et sociétale quotidienne se réalisant par des gestes concrets de respect et de stabilité ?