Un enfant de cinq ans qui embrasse le sexe d’une fillette au CPE. Un garçon de six ans agressé par trois copains qui tentent de l’obliger à faire une fellation dans la cour d’école… Longtemps banalisée, la violence sexuelle chez les tout-petits est de plus en plus visible et dénoncée, et l’accès à la pornographie montré du doigt. C’était au printemps dernier. Henri (nom fictif) avait six ans. Dans la cour d’école, au service de garde, un ami l’a emmené sous un module de jeux. Il l’a maintenu au sol pendant que deux autres petits garçons lui sautaient dessus. L’un s’est assis sur son sexe, faisant des mouvements de va-et-vient sur lui, l’autre a baissé ses culottes — «des bobettes de Superman», a précisé l’enfant plus tard — et a tenté de lui enfoncer son pénis dans la bouche.
Lire la suite du texte du Devoir.