Le journaliste arrêté a respecté l’éthique journalistique, précise Martine Lanctôt


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L’arrestation par le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) d’un journaliste après la réception d’une plainte pour harcèlement criminel de la part du sujet principal de son reportage a soulevé questionnements et inquiétudes dans la profession et chez les experts, rapporte Le Devoir. L’insistance du journaliste, «ça ne peut pas être plus éthique, précise la chargée de cours Martine Lanctôt, à la barre du cours Éthique et déontologie du journalisme. Il n’y a pas de règles qui encadrent le nombre d’appels, illustre l’ancienne journaliste-réalisatrice à l’émission La facture. Mais c’est un devoir pour le journaliste d’essayer de joindre cette personne-là et de lui faire comprendre qu’elle a le droit de répondre à ce qui est invoqué dans le reportage avant la publication.»