La diplomation au Québec décortiquée


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Le taux de diplomation s’améliore, mais certains types d’élèves restent plus longtemps que d’autres sur les bancs d’école. Voici les faits saillants d’un rapport tout frais du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur qui met en lumière le défi lancinant du décrochage au Québec. D’abord, les bonnes nouvelles : le taux de diplomation et de qualification augmente. Il s’établissait à 80,1 % en 2015-2016. Mais attention : on calcule désormais ce taux… sept années après le début des études secondaires (études qui durent normalement cinq ans). Pourquoi sept ans ? Parce que le parcours scolaire n’est plus linéaire comme dans le passé. Le chemin vers la «réussite» est plus sinueux. Si on calculait le taux de diplomation et de qualification après cinq ans d’études secondaires, il serait d’à peine 67,4 %. Ça veut dire qu’un élève sur trois n’a pas de diplôme après avoir passé cinq ans à l’école secondaire.

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