Les employées et employés étudiants trans et non-binaires exigent du changement


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Les personnes trans et non-binaires sont particulièrement exposé-e-s à la précarité et à l’exploitation. La recherche d’emploi est souvent une expérience difficile: se faire mégenrer, être forcé-e à s’outer, se voir refuser un emploi parce qu’on est trans fait partie du quotidien. Les employé-e-s étudiant-e-s trans de l’UQAM font elleux aussi face à la précarité, souvent contraint-e-s à accepter des conditions de travail inéquitables. Parmi les plus courantes, mentionnons le refus de l’employeur-euse d’utiliser les bons prénoms et pronoms, l’exploitation des connaissances et expertises des personnes trans et non-binaires par les professeur-e-s, le confinement aux emplois subalternes du monde universitaire et la non-reconnaissance du travail quotidien qu’illes fournissent pour éduquer leurs collègues. Contrairement aux universités Concordia et McGill qui ont pris des dispositions pour améliorer les conditions d’étude et de travail des étudiant-e-s trans, rien n’a changé à l’UQAM où la transphobie et la discrimination systémique demeurent.

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