Le plus gros client du Canada, les États-Unis, se réoriente vers le protectionnisme. Les puissances émergentes transforment l’économie mondiale. La technologie révolutionne la nature du travail. Nous nous devons de préparer les jeunes Canadiens à relever ces défis. Nous aurons besoin d’eux pour établir des liens à l’échelle mondiale, élargir et diversifier nos relations de commerce, préserver les valeurs d’ouverture et de tolérance, et s’accomplir dans leurs rôles d’employé et d’entrepreneur au sein de l’économie de demain. Aujourd’hui, relativement peu d’étudiants canadiens aux études postsecondaires vivent une expérience internationale, soit 11% des étudiants de premier cycle. En France, environ 33% des étudiants de premier cycle effectuent une partie de leurs études à l’étranger. En Allemagne, ce sont 29%, en Australie et aux États-Unis, 19 et 16% respectivement. Le Canada devrait se fixer l’objectif d’augmenter de 11 à 25% sur 10 ans le taux d’étudiants canadiens qui participent à des programmes à l’étranger.
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