Après avoir analysé les programmes et les réponses fournies par chacune des candidates à ses questions, le comité exécutif a fait un choix. Ce choix a été très difficile à faire, beaucoup plus difficile qu’au printemps dernier, car les deux candidates présentent un programme très intéressant. Le comité exécutif est partagé. Nous avons fait notre choix à partir d’une grille d’analyse dont nous vous présentons ici les éléments. Le comité exécutif a donc choisi de vous présenter cette grille d’analyse, mais il ne rendra pas public son choix.
La décentralisation de l’UQAM
Le comité exécutif s’est réjoui que la décentralisation ne soit plus à l’ordre du jour, ni pour l’une ni pour l’autre des candidates. Enfin nous pourrons cesser de parler de structures et parlerons de l’avenir de l’UQAM.
Le rôle des facultés
Nous avons été heureux d’entendre que les facultés et l’École doivent être un lieu pour réfléchir sur les programmes et la recherche et non un palier de gestion. Pour nous cette volonté de prioriser l’académique est une autre excellente nouvelle !
Nos attentes
La gouvernance de l’UQAM
Nous voulons une personne qui exercera un véritable leadership auprès du ministère de l’Enseignement supérieuret du Bureau de coopération interuniversitaire (BCI). Une personne qui défendra et qui déploiera les efforts requis pour faire rayonner l’UQAM aux plans local, national, et international.
Nous voulons un véritable changement dans l’Administration de l’UQAM, tant au plan de la transparence financière, qu’au plan de la collégialité participative. Et les personnes chargées de cours doivent être véritablement associées au développement de l’UQAM.
Nous voulons un changement dans l’Administration de l’UQAM. La direction actuelle de l’UQAM, et pas seulement le rectorat, s’est complètement coupée de l’ensemble de la communauté.
Concernant les états financiers et les budgets, il faut donner l’heure juste à la communauté. C’est une question de confiance. La transparence financière doit être absolue. Nous devons comprendre pourquoi il y a encore des compressions quand le gouvernement du Québec ne coupe plus ? Les réponses de l’Administration varient et cela continue de créer un climat de morosité et de méfiance.
De plus, la prochaine rectrice devra rétablir les ponts avec les syndicats, les associations étudiantes et la communauté uqamienne dans son ensemble. Pour nous, un tel retissage des liens avec la communauté passe par des changements dans les vice-rectorats, notamment.
Les changements que nous voulons passent indéniablement par une collégialité participative. Les personnes chargées de cours veulent être partie prenante des grandes orientations et décisions de l’UQAM. Par exemple, au comité de programme et à l’assemblée départementale, la seule personne chargée de cours élue, si elle est invitée, n’a pas le droit de vote. Pourtant cette question est réglée dans le Réseau UQ et aussi à l’Université de Montréal, mais pas à l’UQAM !
Priorité au développement académique
Les deux candidates font du développement académique (formation et recherche) une priorité. Nous nous en réjouissons au plus haut point et nous nous attendons à ce que cela se traduise par des gestes significatifs et concrets. Nous voulons que la priorité soit réellement donnée au rayonnement des programmes, au recrutement des étudiantes, étudiants et à la persévérance aux études. Il nous faut à nouveau mener une sérieuse réflexion institutionnelle sur ces divers enjeux. Il y va de la survie de notre institution.
Mais la priorité à l’académique doit aussi se traduire par des gestes concrets en faveur des personnes qui consacrent l’essentiel de leur énergie à la formation des étudiantes, étudiants. Nous voulons parler des chargées et chargés de cours de l’UQAM et l’importance que notre université doit accorder à leur cheminement professionnel. Cela passe aussi par une sérieuse réflexion sur le statut précaire des personnes chargées de cours.
Nous voulons aussi un plus grand soutien sur le plan académique notamment avec les étudiantes et étudiants en situation de handicap ou dans le développement de la formation à distance.
Nous voulons une véritable reconnaissance de la contribution des personnes chargées et chargés de cours aux opérations de recrutement et de la réussite étudiante.
Nous voulons que les personnes chargées de cours qui font de la recherche puissent être mieux soutenues par l’UQAM et payées en conséquence.
Pour nous, il est primordial que la prochaine rectrice associe les personnes chargées de cours au développement de l’UQAM.
Les chargées de cours comme le reste de la communauté, ont l’UQAM à cœur.
Le comité exécutif du SCCUQ