Étant donné que l’ALENA n’a pas respecté ses promesses pour les travailleuses et travailleurs des trois pays, nous vous rappelons l’importance de faire primer le respect des droits de la personne et ceux des travailleuses et des travailleurs sur les intérêts des entreprises transnationales. Nous saluons votre ouverture à faire valoir les enjeux sociaux dans le cadre de ces négociations. Toutefois, force est de constater que nous ne pouvons pas juger de l’évolution des discussions, considérant le manque de transparence de ce processus, qui se déroule trop souvent en dehors des institutions démocratiques. Or, les peuples de la planète s’attendent à une amélioration de leur rémunération, comme le démontre la Confédération syndicale internationale dans un récent sondage. D’ailleurs, on y constate que 81 % de la population canadienne ne trouvent pas que le salaire minimum est suffisant pour avoir une vie décente.
Lire la suite de la lettre adressée à Chrystia Freeland, ministre des Affaires étrangères, et à Justin Trudeau, premier ministre du Canada.