Anxiété, stress, colère, découragement, sentiment d’abandon, perte d’estime de soi, désintérêt pour l’école, retards d’apprentissage… La valse des remplacements dans une classe a parfois de lourds impacts chez les enfants. «Maman, je veux mourir.» Yan (nom fictif) avait 6 ans lorsqu’il a prononcé ces mots crève-cœur. C’était en juin dernier. On venait de lui apprendre qu’il allait redoubler sa première année parce qu’il a trop de retard. «Dans sa tête, ça venait lui confirmer qu’il n’était pas bon», raconte sa mère, qui a souhaité garder l’anonymat. «Il a eu dix remplaçants dans sa classe entre les mois de décembre et d’avril. Il a vécu le départ de son professeur comme une trahison et il ne s’est donné la chance d’aimer aucun des remplaçants. Comment voulez-vous qu’il réussisse, dans ce contexte ?»
Lire la suite du texte du Devoir.
La CSQ demande au gouvernement de passer de la parole aux actes.
Une rentrée scolaire sans enseignant pour des élèves de Montréal.