Le système d’éducation supérieur québécois est envié à travers le monde, notamment en raison de son taux élevé de diplomation. Et ce, notent les acteurs du milieu, malgré les coupes et un système de gestion qui l’ont «fragilisé» ces dernières années. Un reportage de la BBC présentait récemment le Canada comme étant «une superpuissance mondiale en éducation», reportage qui visait tout particulièrement le Québec. Jean Murdock, secrétaire général de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, affiliée à la CSN, s’inquiète cependant de ce que, ces dernières années, le réseau de l’enseignement supérieur — c’est-à-dire les cégeps et les universités — a été malmené. Le représentant syndical déplore que, depuis les années 1990, l’enseignement supérieur a été transformé par une «gestion managériale» qui vise la marchandisation de l’éducation selon des notions propres à l’entreprise privée.
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