Le 25 avril, à quelques jours de la fin de son mandat, le gouvernement français a publié une circulaire concernant les délais de paiement des vacataires de l’enseignement supérieur. Ce document suggère aux président·e·s d’Universités la mise en place de nouvelles règles pour la rentrée 2017-2018 et l’objectif «[d’]un rythme de versement mensuel» «dans le cas de vacations effectuées de façon régulière». Il invite également à la transmission et à la signature des contrats de travail par les travailleur·se·s avant leur prise de fonction. Si cette publication semble répondre à certaines des revendications exprimées lors des nombreuses mobilisations des collectifs en lutte au sein des Universités, il est en réalité difficile d’y voir autre chose qu’une reconnaissance symbolique et a minima. Ce document n’était pas contraignant – juridiquement, il n’a ni plus ni moins de valeur qu’une «note de service» – les administrations des Universités pourront décider de tout simplement ignorer ce rappel à l’ordre, et surtout au droit. De fait, les entorses au droit du travail le plus basique dont sont victimes les travailleur·se·s de l’Université sont inacceptables et auraient dû faire l’objet d’une action gouvernementale depuis déjà bien longtemps.
Lire la suite du texte du Collectif des travailleur.e.s précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche.