Les membres du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais ont adopté unanimement, jeudi en assemblée générale, une résolution d’appui à leur comité de négociation qui a déposé, le 21 avril dernier, une requête en vertu de l’article 53 du Code du travail demandant au Tribunal administratif du travail (TAT) de statuer sur la mauvaise foi de l’employeur dans le cadre de la négociation actuelle. «Pour la première fois de son histoire, la direction de l’UQO a confié le mandat de négocier à un cabinet d’avocats externe à l’institution. Nous sommes alors en droit de nous demander si la mauvaise foi de l’employeur est liée à la porte-parole patronale, Isabelle Carpentier-Cayen, ou au refus obstiné de Denis Harrisson, recteur de l’UQO, de donner un réel mandat à son comité de négociation pour en arriver à un règlement», de déplorer Louise Briand, présidente du SPUQO.