Un regard lucide sur le phénomène des adolescentes fugueuses


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Jade Bourdages, 40 ans, est mère de deux adolescents et candidate au doctorat en sciences politiques à l’Université d’Ottawa. Elle habite à deux pas du marché Jean-Talon, dans un superbe cottage. Jeune adolescente, elle a été une fugueuse chronique. Elle a même traversé le pays à 14 ans pour s’affranchir de ses chaînes. Elle pose un regard critique sur les fugues et leurs à-côtés. Travailleuse de rue pendant quatre ans pour En Marge 12-17, Jade a côtoyé 6000 jeunes de la rue. «C’est énorme. Je savais que la grande majorité s’en sortirait très bien, j’ai craint pour à peine 40 d’entre eux. On oublie que la rue, c’est un passage. On traite les fugueurs avec un vocabulaire de condamnation, on ne leur reconnaît aucune valeur. On oublie qu’il faut rester là, auprès d’eux.» Si le passage à la rue n’est pas nécessairement destructeur, la vie en institution laisse assurément des séquelles, selon elle.

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Sauvé par la DPJ.
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