Différents organismes s’inquiètent de l’augmentation du nombre de personnes vivant une situation d’itinérance à Montréal et veulent pousser le gouvernement provincial à débloquer de nouveaux fonds dans le prochain budget attendu au cours du mois de mars. Chiffres à l’appui, le directeur du Pas de la rue, Robert Beaudry, s’alarme. En seulement un an, la fréquentation de son organisme venant en aide aux personnes en situation d’itinérance de plus de 50 ans, a bondi de 39%. Passer à la vitesse supérieure, tel est le mot d’ordre général, explique Pierre Gaudreau. Si le coordonateur du Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) évoque «un peu de progrès» avec la prochaine ouverture de trois sites d’injection supervisée, le développement de services de psychiatrie au sein des organismes et la construction à l’étude de 400 nouveaux logements sociaux pour les personnes itinérantes, «c’est insuffisant, clame-t-il. Il y a un manque de moyens et de leadership», dénonce Pierre Gaudreau.
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