ATTAC-Québec dénonce l’entrée en vigueur provisoire, à compter du 1er mars 2017, de 90% de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AÉCG), à la suite du vote favorable qui a eu lieu au Parlement européen le 15 février. L’association juge consternant que cette entrée en vigueur se fasse sans l’approbation des Parlements nationaux et régionaux de l’UE – un processus qui s’amorce seulement maintenant – et sans que des consultations publiques significatives, pourtant demandées par de nombreux groupes de la société civile, n’aient jamais été accordées concernant l’AÉCG au Canada. «Refuser d’entendre celles et ceux qui ont des critiques légitimes est inquiétant pour la démocratie au Canada. Mais, dans ce contexte, qu’on ose en plus parler d’un accord progressiste et qu’on ose aussi amalgamer les critiques de la gauche à celles des courants populistes protectionnistes, voire xénophobes de l’extrême droite, c’est encore plus inacceptable», indique Claude Vaillancourt, président d’ATTAC-Québec.