L’IRIS publiait le 18 janvier une étude proposant une révolution complète du le système de santé et de services sociaux du Québec. Les médias ont surtout retenu la proposition visant à faire des médecins des salarié·e·s, mais il ne s’agit que d’une des idées dans l’ensemble de celles que nous avons formulées pour transformer radicalement un système qui déçoit beaucoup trop de Québécois·e·s. Faut-il se lancer dans une nouvelle réforme du système de santé et de services sociaux après celles de Philippe Couillard dans les années 2000 et de Gaétan Barrette dans les dernières années? Nous croyons que nous n’avons pas le choix. Les sept propositions que nous avons soumises au débat servent à renverser les politiques centralisatrices du gouvernement libéral qui éloignent la prise de décision des patient·e·s, abolissent les voix discordantes et asservissent les cadres au profit d’une centralisation bureaucratique malsaine. Nous suggérons plutôt de renouer, plus sérieusement que jamais, avec l’idéal d’une véritable première ligne qui deviendrait elle-même le point névralgique de l’amélioration de la santé de la population.
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