«Philippe Couillard a terminé l’année 2016 en s’autoproclamant sauveur du Québec. La réalité est bien différente, car s’il n’en tient qu’aux actions posées par son gouvernement depuis qu’il est au pouvoir, c’est plutôt le démolisseur de nos services publics. Et ce n’est pas un remaniement ou un discours inaugural qui va nous faire oublier son bilan catastrophique.» C’est en ces termes que la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot, a ouvert sa première conférence de presse de l’année 2017, visant à faire le point sur les priorités de son organisation pour les prochains mois. «Pour la CSQ, le règne de Philippe Couillard est loin d’être celui d’un sauveur. À nos yeux, le mot d’ordre depuis son arrivée au pouvoir est plutôt sauve-qui-peut, car ses politiques d’austérité n’ont épargné à peu près personne et leurs effets continueront de se faire sentir en 2017 et même au-delà», soutient-elle.