Partout au Québec, les employées et employés des centres jeunesse sont à bout de souffle et plongés dans une détresse importante causée par le travail. C’est notamment ce qui ressort d’une vaste consultation conduite auprès de quelque 2000 répondantes et répondants syndiqués à la CSN à travers le Québec. «Les résultats de cette consultation mettent en lumière les impacts du sous-financement dans le réseau des centres jeunesse. L’an dernier encore, celui-ci a épongé 20 millions en compressions qui ont affecté autant la pratique professionnelle que la qualité des services aux enfants et aux familles», souligne d’entrée de jeu le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. L’enquête présente des constats et des chiffres alarmants. Seulement 5% des intervenantes et intervenants estiment être en mesure de répondre adéquatement et en temps utile aux besoins de cette clientèle.