Les membres du SCCUQ dénoncent les contrepropositions patronales et les visées de l’UQAM sur le changement de modèle de gouvernance


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Lors de l’assemblée générale du 23 mars, les membres du SCCUQ présents ont adopté une proposition en appui à leur Comité de négociation (rapport dans un autre texte), une autre sur la gouvernance de l’UQAM et ils ont modifié l’ordre du jour de l’Assemblée générale statutaire du 28 avril pour permettre le remplacement de Jonathan Hope au Comité de négociation. Les personnes chargées de cours présentes ont également accordé des dons de solidarité au Syndicat des étudiants-e-s employé-e-s de l’UQAM et au Syndicat des travailleurs et travailleuses de l’hôtel-motel La Caravelle de Baie-Comeau, en grève générale depuis le 27 octobre 2015. L’assemblée a été suspendue à un certain moment pour faire place à une opération Post-it. Nous avons collé des messages partout à la cafeteria et dans les ascenseurs et sur les murs du Pavillon D. Deux vice-recteurs ont été témoins de cette opération à laquelle plus de 90 personnes chargées de cours ont participé.

L’Assemblée générale du SCCUQ • dénonce les récentes contrepropositions patronales tant financières, que normatives; • dénonce la lenteur des négociations et le manque de clarté des mandats patronaux; • exige un règlement qui assurera aux personnes chargées de cours des conditions de travail équitables, qui mettront un terme à la discrimination systémique dont elles font l’objet et reflèteront leur contribution permanente, considérable et indispensable à la vie universitaire de l’UQAM.

L’Assemblée générale du SCCUQ • demande que la Direction défende sur la place publique les valeurs qui font de l’UQAM une université démocratique, accessible et inclusive; • dénonce le processus de réflexion en vase clos engagé par la Direction qui non seulement exclut la participation des personnes chargées de cours aux travaux du comité expert, mais aussi se limite à l’examen des modèles de gouvernance existants qui tous font l’impasse sur la contribution des personnes chargées de cours à la vie universitaire; • exige que la Direction mette sur pied un véritable comité paritaire de réflexion sur la décentralisation (composé d’une, un représentant des professeurs, une, un représentant des personnes chargées de cours, une, un représentant des étudiants) dont le mandat sera non seulement d’examiner les modèles de décentralisation existants, mais plus encore de proposer un modèle de gouvernance novateur et collégial dans lequel enfin les enseignantes, enseignants que nous sommes auront une voix; • mandate le Comité exécutif d’engager une réflexion sur les modèles de gouvernance qui garantiraient la spécificité de l’UQAM et favoriseraient la pleine participation des personnes chargées de cours aux orientations et décisions en matière d’enseignement notamment au premier cycle universitaire; • mandate le Comité exécutif afin qu’il entreprenne les démarches auprès de l’intersyndicale en vue de s’informer plus précisément sur le modèle de gouvernance propre aux universités dites privées et d’adopter des actions en conséquence.