Dans sa forme liquide, le gamma hydroxybutyrate, ou GHB, est incolore et inodore. Les effets de cette drogue, qui agit comme un dépresseur du système nerveux, sont néanmoins spectaculaires. Et ils laissent des séquelles dans les milieux universitaires québécois. Quand une conversation personnelle entre des étudiants de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) qui évoquaient l’intoxication volontaire d’une étudiante au GHB a fait surface, la semaine dernière, l’établissement a tôt fait de souligner le contexte de l’échange, dans lequel des « ha ! ha ! » laissaient croire à une conversation peu sérieuse, à son avis. La réaction de l’établissement a choqué des étudiants de diverses universités. Parce que, pour eux, l’intoxication aux drogues du viol n’a rien d’une blague: elle fait désormais partie de leur vie.
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