Il y a quelques semaines, des chercheurs de l’Institut économique de Montréal (IEDM) ont publié une note sur la persistance de la pauvreté. La première conclusion de la note mise de l’avant par l’IEDM (notamment dans son communiqué) est que seulement 1,5% des gens vivent de façon prolongée dans la pauvreté au Canada et que ce taux serait en baisse. La deuxième conclusion est que si l’on prend les gens qui étaient dans le quintile le plus pauvre de la population en 1990 et qu’on regarde le revenu de ces mêmes personnes en 2009, on constate qu’il est passé de 6 000$ à 44 100$, soit une augmentation de 635%. La pauvreté serait donc un problème bien moins grand et, surtout, bien moins persistant qu’on ne le croit. L’IEDM en profite depuis pour marteler que le mantra de gauche comme quoi les pauvres s’appauvrissent et les riches s’enrichissent est un mythe.
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