Dès l’introduction de la privatisation et de l’exclusivisme du système éducatif, des hommes et des femmes du Chili ont engagé la lutte pour restaurer et développer une éducation publique gratuite de qualité, d’un bon niveau, inclusive et favorisant l’intégration. L’adoption de la loi le 26 janvier met un terme à l’éducation lucrative, aux frais imposés aux familles et à la scandaleuse sélection des étudiantes et étudiants. Elle marque une première étape décisive, permettant de porter un coup d’arrêt à une société fondée sur les privilèges des secteurs les plus puissants.