Hormis peut-être le niveau d’endettement public, aucune explication n’est plus utilisée que l’évolution des coûts de la santé pour justifier l’impossibilité de maintenir les services publics tels qu’ils sont offerts au Québec depuis la Révolution tranquille. L’augmentation de ces coûts serait insoutenable à moyen terme, notamment en raison d’un système de santé public trop lourd et inefficace. Dans cette note socio-économique, les chercheurs de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) démontrent en quoi ce point de vue catastrophiste sur les coûts de la santé est non seulement réducteur, mais qu’il génère aussi des solutions contre-productives, comme le possible accroissement du rôle du secteur privé.