Au Québec, l’enrichissement ne profite pas vraiment à tout le monde


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

L’évolution des écarts de revenu est le plus souvent analysée en référence à la tendance à réduire la capacité de redistribution du régime fiscal. Toutefois, ce n’est pas a posteriori que ces inégalités se creusent, mais bien au moment même du partage de la valeur ajoutée à l’occasion de la production dans les différents milieux de travail. Afin de bien saisir ce phénomène, il faut alors s’intéresser à l’évolution des rapports de force se retrouvant au cœur du marché du travail tout en analysant les mutations dans les structures de l’économie mondiale. Dans cette étude, nous démontrerons que la hausse des inégalités de revenus est en grande partie liée au partage inégal des gains de productivité des trente dernières années, à l’accroissement des inégalités salariales ainsi qu’au déclin du mouvement syndical.

Lire la publication sur le site de l’IRIS.