Parmi les Québécois de 16 à 65 ans qui détiennent un diplôme universitaire, 27% ont des difficultés en lecture et peuvent même être considérés comme analphabètes fonctionnels. Cette statistique peut s’expliquer par le fait qu’il est possible de «désapprendre» à bien lire au fil des ans, si on ne pratique pas régulièrement, explique Paul Bélanger, professeur à l’UQAM et ex-président du Conseil international de l’éducation aux adultes. 63% des diplômés de niveau secondaire sont considérés analphabètes fonctionnels comparativement à 40% des diplômés de niveau collégial. Les analphabètes fonctionnels sont capables de lire, mais ils ont de la difficulté à comprendre toutes les informations tirées de textes plus complexes. Ils peuvent lire un article de journal décrivant un fait divers ou un match de hockey, mais ils auront du mal à comprendre toutes les nuances d’un éditorial ou d’une chronique d’opinion, par exemple.
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